Ce classement mondial classe un certain nombre de juridictions minières à travers le monde et tient compte de leur politique minière (disponibilité de la main-d’œuvre, régime fiscal, système juridique, etc.) que du potentiel minéral.
La Côte d'Ivoire tend à inscrire son nom parmi les pays miniers du continent africain. En effet, de plus en plus de mines s'y installent. Qui dit mine dit politique minière afin d'encadrer ce secteur. C'est donc à juste titre que la terre d'Eburnie se trouve dans le classement du think-tank canadien Fraser Institute. Elle occupe la 3e place de la juridiction minière la plus attractive en Afrique en 2022.
La Côte d'Ivoire, 3e place africaine
La Côte d'Ivoire dispose d'un peu plus de 9 mines. Malgré son premier rang mondial en exportation de cacao, le pays cherche à développer son secteur minier longtemps sous-exploité pour diversifier ses revenus. C'est ainsi qu'en 2021, la contribution du secteur minier aux recettes fiscales s'est élevée à 140,585 milliards de francs CFA et elle ne fait qu'augmenter.
Au titre des politiques, le Code minier a été révisé en 2014 pour le rendre plus attractif, propice aux investissements étrangers. Le gouvernement a aussi renforcé sa politique afin de renforcer les activités de recherche et d'exploration.
Classement 2022 des juridictions minières les plus attractives en Afrique (Fraser Institute)
- Botswana (10e mondial)
- Maroc (16e mondial)
- Côte d’Ivoire (30e mondial)
- Burkina Faso (31e mondial)
- Ghana (33e mondial)
- Namibie (38e mondial)
- Mali (44e mondial)
- Guinée (46e mondial)
- Tanzanie (53e mondial)
- RDC (55e mondial)
- Afrique du Sud (57e mondial)
- Zambie (58e mondial)
- Angola (59e mondial)
- Soudan du Sud (60e mondial)
- Mozambique (61e mondial)
- Zimbabwe (62e mondial)
Il est vrai que le classement du Fraser Institute est assez apprécié dans l’industrie minière mondiale et abondamment relayé chaque année par la presse spécialisée. Mais, il suscite aussi des interrogations. Les classements changent alors qu'il n'y a aucun changement majeur dans les pays concernés. La méthodologie utilisée est donc limitée.