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Après plusieurs mois de suspense et de spéculations, le président ivoirien Alassane Ouattara a officiellement annoncé ce mardi 29 juillet sa candidature pour un autre mandat à la tête de l’État. L’élection présidentielle est prévue pour le 25 octobre 2025.
L'annonce de sa candidature
C'est à travers une déclaration sur sa page Facebook que le Président Alassane Ouattara, président de la République de Côte d'Ivoire depuis 2010, a annoncé sa candidature pour la mandature 2025-2030. Il affirme entre autre qu'en dépit de son désir exprimé en 2020, de transférer le pouvoir à la jeune génération, son devoir a pris le pas. "Le devoir peut transcender la parole donnée", dit-il.
Il justifie sa candidature par le fait que la constitution de la Côte d'Ivoire l'autorise à faire un autre mandat. Egalement, le Président Alassane Ouattara affirme que la Côte d'Ivoire fait face à des défis sécuritaires, économiques et monétaires sans précédent dont la gestion exige de l'expérience.
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Une candidature attendue mais controversée
Cette candidature n’est pas sans provoquer de vives réactions. Pour une large partie de l’opposition, ce quatrième mandat est inconstitutionnel, malgré l’argument avancé par le RHDP selon lequel la Constitution de 2016 remettrait les compteurs à zéro.
Depuis plusieurs mois, des figures de l’opposition, dont les membres de la coalition Cap Côte d’Ivoire, s’organisent pour contester cette possibilité. Des voix critiques pointent du doigt le risque d’un recul démocratique et appellent à une mobilisation citoyenne pour faire respecter la limitation des mandats.
Le soutien d’une base militante mobilisée
Du côté du pouvoir, la mobilisation a été massive. Plusieurs cadres et militants dudit parti l'ont déclaré comme le candidat naturel du RHDP et lui ont témoigné leur soutien constant même quand il a demandé un temps de réflexion lors du congrès du RHDP qui s'est tenu le 22 juin 2025.
Le président Ouattara, dans son discours d’annonce, a déclaré qu’il souhaitait "poursuivre le développement de la Côte d’Ivoire et garantir la paix et la sécurité dans un contexte régional incertain".
Le scrutin d’octobre 2025 s’annonce donc tendu, avec des enjeux cruciaux pour l’avenir institutionnel, politique et social du pays.