Aliko Dangote, l’homme d’affaires nigérian reconnu comme l’une des figures les plus influentes du continent, a perdu sa position de première fortune d'Afrique. Pendant des années, il a dominé le classement des milliardaires africains, notamment grâce à son empire industriel, Dangote Group, actif dans divers secteurs tels que le ciment, le sucre, et plus récemment, le raffinage pétrolier. Cependant, des défis économiques au Nigeria et des tensions avec les autorités du secteur pétrolier ont entraîné une baisse de sa fortune. C'est le Sud-Africain Johann Rupert qui reprend la place.
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Le "Bloomberg Billionaires Index" rapporte que Dangote possède désormais moins de 14 milliards de dollars, un déclin attribué en partie aux difficultés liées à sa mégaraffinerie et à la situation économique incertaine du Nigeria. Cette baisse l'a fait chuter au classement, laissant ainsi la place à un autre magnat des affaires, Johann Rupert.
Rupert, un homme d'affaires sud-africain de 74 ans, est désormais considéré comme la plus grande fortune du continent africain, avec une richesse estimée à 14,3 milliards de dollars. Son succès repose principalement sur le groupe Richemont, une entreprise suisse spécialisée dans le luxe, qui possède des marques emblématiques comme Cartier et Mont Blanc. En tant que fondateur et actionnaire principal de Richemont, Rupert a su tirer parti de la demande croissante pour les produits de luxe à travers le monde, ce qui a considérablement accru sa fortune ces dernières années.
Les actifs de Johann Rupert
En dehors de Richemont, Johann Rupert gère également le groupe Remgro, une société sud-africaine de gestion d'actifs, ainsi que Reinet Investments, une holding basée au Luxembourg.
Bien que Dangote et Rupert soient très proches en termes de richesse, cette succession symbolise les dynamiques économiques changeantes sur le continent africain. Néanmoins, ils restent loin des premières places du classement mondial des milliardaires, où Elon Musk, d'origine sud-africaine, continue de trôner en première position, même si sa fortune est comptée comme américaine depuis sa naturalisation.