CAN 2025 : Douche froide pour les Aigles du Mali, la Zambie arrache le nul au bout du suspense !
Le coup de sifflet final a retenti comme un coup de tonnerre dans le stade. Alors que le Mali croyait avoir fait le plus dur pour son entrée en lice dans cette CAN 2025, la Zambie a créé la sensation en égalisant dans les toutes dernières secondes du temps additionnel (1-1). Un scénario cruel qui laisse tout un peuple malien sous le choc.
Un scénario renversant en fin de match
Dominateurs et appliqués, les Aigles du Mali semblaient tenir leur victoire. Pendant près de 90 minutes, la gestion du match paraissait maîtrisée, et les supporters maliens célébraient déjà ces trois points cruciaux pour la suite de la compétition.
Pourtant, le Mali avait eu l’occasion de faire le break bien plus tôt dans la rencontre. À la 41e minute de jeu, Kamory Doumbia a manqué un penalty qui aurait pu permettre aux Aigles de se mettre à l’abri avant la pause. Un tournant silencieux, passé presque inaperçu sur le moment, mais lourd de conséquences au coup de sifflet final.
C’était sans compter sur la résilience des Chipolopolo. Poussant dans les ultimes instants, la Zambie a profité d’un relâchement défensif pour égaliser au bout du temps additionnel. Une réalisation tardive qui a glacé l’ambiance côté malien, transformant une victoire annoncée en immense frustration.
Le spectre de la CAN 2023 refait surface
Pour de nombreux observateurs et supporters, ce dénouement a un goût de déjà-vu particulièrement amer. Cette incapacité à tuer le match et à conserver un avantage jusqu’au bout rappelle cruellement le quart de finale de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire.
Face aux Éléphants, le Mali avait également concédé une égalisation héroïque de la Côte d'Ivoire et sa victoire dans les derniers instants du match. Un traumatisme encore vif dans les mémoires, qui semble poursuivre les Aigles. Une nouvelle fois, une victoire leur a échappé dans les derniers instants, laissant planer le doute sur leur gestion des moments décisifs.
La colère de Tom Saintfiet : le nul et le « facteur FIFA »
En conférence de presse d’après-match, le sélectionneur national Tom Saintfiet n’a pas caché son agacement. Au-delà du résultat, le technicien belge a surtout pointé du doigt les conditions de préparation imposées par le calendrier international.
La FIFA a décidé que les joueurs doivent jouer leur dernier match six ou sept jours avant un grand tournoi. Deux de mes joueurs sont blessés lors de leurs derniers matchs : Sikou Niakaté avec Braga et Hamari Traoré avec le Paris FC. Merci à la FIFA pour ça.
Visiblement excédé, Saintfiet a dénoncé la décision de la FIFA d’autoriser les clubs à conserver leurs internationaux jusqu’au 15 décembre. Selon lui, ce manque de repos a directement impacté son effectif, privé de cadres importants au moment d’aborder cette CAN.
Un choc pour les supporters maliens
Pour les supporters Maliens, la déception est immense. Entre le penalty manqué de Kamory Doumbia en première période et l’égalisation concédée dans les dernières secondes, le sentiment d’un match laissé filer domine.
Les supporters, qui se voyaient déjà victorieux et leaders du groupe, doivent se contenter d’un nul au goût amer. Si la compétition ne fait que commencer, ce premier match sonne comme un sérieux avertissement pour les Aigles : à la CAN, chaque détail compte, et rien n’est jamais acquis avant le coup de sifflet final.
Les Aigles sauront-ils transformer cette frustration en force dès la prochaine rencontre ? Réponse sur le terrain.