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CAN 2023 : Voici les conseils à donner aux étrangers pour s'adapter en Côte d'Ivoire

Bienvenue à tous les aventuriers intrépides qui se préparent à plonger dans l'expérience envoûtante de la CAN 2023 en Côte d'Ivoire. Si vous vous apprêtez à fouler le sol ivoirien, vous êtes sur le point de vivre une aventure inoubliable. Pour rendre votre séjour aussi exceptionnel que les célébrations de buts endiablées, voici quelques conseils pour vous aider à vous fondre parfaitement dans la mosaïque culturelle ivoirienne.

Apprenti Gbaka

"Il n’y a pas monnaie". C’est ce que vous entendrez sûrement lorsque vous ferez vos courses. Il n’y a jamais de monnaie. Économisez le maximum de pièce de monnaie plutôt que les billets surtout pour les transports.

Cette règle suit la première. Pour éviter les problèmes avec les apprentis gbaka* (c’est celui qui fait descendre et monter les passagers et réclame l’argent de l’argent de la course). Ils demandent toujours de monter avec la monnaie sinon à l’arrivée, vous serez associé avec les autres passagers qui demandent aussi leur argent. Si vous n’avez pas la chance, ils s’en iront avec votre monnaie.

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Astuce : si vous n’avez pas de monnaie, demandez à vos voisins de vous passer leur monnaie de sorte à atteindre le montant du billet que vous avez (évitez les billets de 5000 et 10000 FCFA).

Ceci est un conseil de sécurité. Les portières arrières des gbakas pour la majorité sont défaillantes. Si vous y adossez (la position est confortable), vous risquez de tomber dans le pire des cas en pleine circulation.

Astuce : si vous n’y êtes pas habitué, évitez les sièges arrières qu’on appelle communément le salon.

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En Côte d’Ivoire c’est connu de tous, les chauffeurs de Gbaka ont une conduite qui laissent à désirer. Ils font des dépassements non autorisés ou roulent sur la chaussée des fois. Apprêtez vous à avoir le cœur serré.

Pour la majorité, ils manquent de respect sans remords aux clients. Chez eux, le client n’est pas roi, jusqu’à ce que vous ne montiez dans le gbaka. À la recherche de clients, ils sont très gentils : ils vous abordent, portent même vos bagages, vous sourient mais dès que la voiture se met en marche, au moindre faux pas, vous aurez une réponse bizarre. Vous serrez soit insulté soit vous subirez leur silence à vos appels.

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Pour la majorité, surtout sur le tronçon Adjamé-Bingerville, c’est connu de tout le monde qu’ils ne finissent jamais les trajets. Vous serez laissé en cours de route. S’ils sont gentils, ils vous trouveront un autre gbaka qui continue la course.

À l’intérieur du pays c’est différent mais à Abidjan pour une même commune, vous prendrez 2 où 3 taxis communaux qu’on appelle communément warren. Ces taxis ont des gares et ne roulent pas dans toute la commune.

Si vous achetez un poulet, vous aurez 8 morceaux. Pour plus de sécurité, vérifiez si vous avez toutes les parties d'un poulet. Vous pourrez vous retrouver avec 3 cuisses ou une cuisse.

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C'est une astuce de marchandage en Côte d'Ivoire. La majorité des commerçants ont tendance a augmenter considérablement les prix surtout s'ils savent que vous n'êtes pas un local. Diviser le montant qu'il vous aura donner par 2 et débutez les tractations.

Vous entendrez que Yopougon est la commune de la viande de porc. Pourtant, la plupart des ivoiriens aiment consommer la viande de porc et ne vivent pas qu'à Yopougon.

*Gbaka : mini-car de transport en commun de 18 places en service à Abidjan

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