CAN 2023 : Après la défaite des Éléphants, voici ce qui s'est passé en Côte d'Ivoire

Les rues autrefois animées par les célébrations et les acclamations ont été enveloppées dans une ambiance de déception et de tristesse à la suite de la défaite 4-0 contre un adversaire redoutable. Les supporters, qui espéraient une performance victorieuse de leur équipe nationale, ont été confrontés à une réalité déconcertante. Mécontents, certains d'entre eux ont d'abord hué les joueurs puis ont vandalisé les bus qui étaient offerts gracieusement par la SOTRA pour la bonne organisation de cet évènement sportif. D'autres biens ont été vandalisés et les policiers ont assiégé la zone avec du gaz lacrymogène.

Le carrefour Duncan pris d'assaut

Quelques minutes après le match, des supporters ivoiriens ont convergé vers la Maison Palmier situé dans les encablures du carrefour Duncan. C'est à cet hôtel que les Éléphants séjournent. Pour éviter des bains de sang, les forces de l'ordre ont quadrillé la zone avant l'arrivée de ces derniers.

L'épisode Akradio

Le village Akradio dans l'entendement populaire est le lieu où le mysticisme autour de l'équipe nationale se fait. Des vidéos accusant une femme âgée d'avoir pratiquer de la sorcellerie sur ce match ont circulé sur les réseaux sociaux. La maison de celle-ci a été brûlée.

Pleurs et shows dans les villages CAN

Les ivoiriens ont pleuré, d'autres ont crié, ont injurié. La peine était totale. La Côte d'Ivoire s'était faite humiliée à domicile. L'équipe est décevante et cette défaite montre l'incompétence de l'entraineur Jean-Louis Gasset. D'autres ont remis sur la table, le cas Zaha.

La vie sur les réseaux sociaux

Sur les réseaux sociaux, plateforme d'expression privilégiée, les ivoiriens ont partagé leur déception, exprimant des sentiments de frustration, de colère et de tristesse. Les discussions en ligne ont été dominées par des analyses minutieuses de la performance de l'équipe, des critiques sur les choix tactiques, et des appels à des changements immédiats.

Le rôle des médias

Les médias ont également joué un rôle central dans la digestion de cette défaite inattendue. Des experts du football, des journalistes sportifs et des commentateurs ont livré des analyses approfondies, cherchant à identifier les causes de la déroute et à proposer des solutions pour l'avenir.

L'ancien président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF), Jacques Anoma, a réagi publiquement, partageant son choc et sa déception en qualifiant la défaite de son "pire cauchemar". Ses commentaires ont suscité des discussions plus larges sur la direction du football ivoirien et la nécessité de réformes structurelles.

Espoir avec la défaite du Ghana

Alors que la Côte d'Ivoire digère cette défaite amère, les regards se tournent vers l'avenir. Avec la défaite du Ghana contre la Mozambique, les dés sont relancés. La Côte d'Ivoire peut espérer être parmi les meilleures 3e. Il reste encore quelques matchs.

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