Didi B "13 500 Volts" : Hommage pur ou démonstration de force ?
Le Shogun a encore frappé. Avec la sortie de son nouveau titre "13 500 Volts", Didi B ne s'est pas contenté de sortir un morceau : il a ravivé la flamme du Coupé-Décalé en puisant dans l'héritage de la légende, DJ Arafat. Si cette sortie divise l'opinion, elle cache une stratégie bien précise et un message clair de la part de l'artiste.
Un hommage, pas une stratégie de séduction
Contrairement à ce que certains détracteurs ou fans rivaux (notamment du côté de Himra) affirment, Didi B n'est pas en quête de validation. Là où certains y voient une tentative désespérée de récupérer la "fanbase" du Daishikan, la réalité est tout autre :
La continuité d'un respect : Ce n'est pas la première fois que Didi B rend hommage aux icônes qui l'ont précédé.
L'influence assumée : Didi B est un "enfant" de cette culture. Reprendre les beats et les codes d'Arafat est une célébration de l'influence que le Zeus d'Afrique a eue sur sa propre carrière.
La réponse aux détracteurs : "On les prend en 2-3 mouvements"
Au-delà de l'hommage, ce morceau est une démonstration de force technique. En s'appropriant les sonorités brutes du Coupé-Décalé, Didi B répond à ses détracteurs par l'action. Il montre qu'il n'est pas enfermé dans une case "Rap" :
Maîtrise totale : Il prouve qu'il peut dominer n'importe quel genre musical.
Réponse artistique : À ceux qui doutaient de sa capacité à gérer l'héritage culturel ivoirien, il démontre qu'il "gère toutes sortes de genres" avec une aisance déconcertante.
Comme le disent ses propres textes, il s'agit de les prendre "en deux trois mouvements" pour rappeler qui tient les rênes du "game" actuel.
La réponse aux détracteurs : "On les prend en 2-3 mouvements"
Le titre "13 500 Volts" est avant tout une réponse cinglante à ceux qui tentent de le bousculer. En s'appropriant un genre qui n'est pas le sien à l'origine le Coupé-Décalé pur il prouve sa polyvalence totale.
"Je maîtrise tous les terrains." C'est le message implicite de ce morceau.
Maîtrise totale : Il prouve qu'il peut dominer n'importe quel genre musical et qu'il peut se jouer au immature quand il veut avec une de ces phrases pris dans la chanson "j'avais dit j'allais djô dans la maturité mais si je djô qui … qui continue le chaud"
Réponse artistique : À ceux qui doutaient de sa capacité à gérer l'héritage culturel ivoirien, il démontre qu'il "gère toutes sortes de genres" avec ironie.
Didi B montre qu'il peut quitter le Rap Ivoire pour dominer n'importe quel autre genre musical. C'est sa manière de dire à ses rivaux qu'il n'y a pas de compétition possible quand on sait tout faire. Comme le disent ses propres textes, il s'agit de les prendre "en deux trois mouvements, on a aura digba balaise" pour rappeler qui tient les rênes du game actuel.
Pourquoi sortir ce titre maintenant ?
Le choix de sortir ce titre maintenant, et non lors des commémorations habituelles du 12 août, est une réponse directe à la polémique. Alors que de nombreux fans d'Arafat l'accusaient de rechercher leur affection en tentant de faire croire que seul son adversaire était véritablement inspiré par le Daishikan Didi B a décidé de trancher le débat.
Cette sortie en plein mois de décembre n'est pas un hasard. C'est une manière de répondre à ses détracteurs et de prouver qu'il n'a jamais renié l'influence d'Arafat. Il ne demande pas l'amour des fans, il leur rappelle par les faits qu'il porte l'inspiration de l'artiste et la jamais renié. À travers ce morceau, il démontre une fois de plus sa polyvalence : il est capable de s'approprier n'importe quel style pour montrer qu'il gère le game dans tous ses compartiments.
"13 500 Volts" a réussi son pari : créer l'émotion chez les fans "heureux" et forcer le respect chez les "non-heureux". Didi B confirme qu'il n'a pas besoin de forcer pour convaincre ; sa polyvalence et son sens du timing parlent pour lui.