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Mondial 2026 : Iran–Égypte désigné pour le “match des fiertés”, et la décision provoque la colère des deux pays

Le drapeau de la commubauté LGBTQ+
Après avoir été désigné par la FIFA comme le 'Pride Match' du Mondial 2026, la rencontre Iran–Égypte a déclenché une crise idéologique majeure, les deux nations dénonçant avec virulence une décision contraire à leurs valeurs.
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À quelques mois du début de la Coupe du monde 2026, la FIFA se retrouve au cœur d’une nouvelle controverse. L’instance mondiale du football a décidé d’attribuer le label “Pride Match” à Iran–Égypte, une affiche opposant deux pays où les sujets liés à l’homosexualité restent hautement sensibles. Une décision présentée comme un geste en faveur de l’inclusion, mais qui a immédiatement suscité la colère de Téhéran et du Caire, dénonçant une “provocation culturelle et politique”.

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Le “match des fiertés” : de quoi s’agit-il ?

Le “Pride Match”, lancé par la FIFA en 2022, est une rencontre symbolique dédiée à la lutte contre toutes les formes de discrimination, notamment celles visant les personnes LGBTQ+.
Il vise à promouvoir l’égalité, lutter contre l’homophobie et offrir une visibilité aux droits LGBTQ+ à travers des initiatives comme les brassards arc-en-ciel, des messages diffusés dans le stade ou des animations dédiées une démarche universelle qui crée toutefois des tensions dans les pays les plus conservateurs.

Iran et Égypte refusent le “Pride Match”

Réactions virulentes et rejet total

En Iran, la Fédération juge cette désignation “irrationnelle”, estimant qu’elle “favorise un certain groupe” et “ignore les sensibilités” du pays. La télévision d’État annonce déjà que Téhéran contestera la décision auprès de la FIFA.

En Égypte, la Fédération affirme que tout message de soutien LGBTQ+ “contredit les valeurs culturelles, religieuses et sociales” du monde arabe. Elle invoque même l’article 4 des statuts de la FIFA sur la neutralité politique et sociale, considérant que le football ne doit pas devenir un outil de promotion de causes sensibles.

Pressions politiques et diplomatiques

Dans les deux pays, responsables et médias dénoncent une ingérence culturelle et une tentative d’imposer des valeurs occidentales via le sport. Certains commentateurs parlent même de “provocation”.

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Pourquoi ce match ? Seattle, symbole LGBTQ+

Un choix local avant même le tirage

La rencontre, prévue le 26 juin 2026 à Seattle, a été estampillée “Pride Match” avant même le tirage au sort, car elle coïncide avec le week-end des fiertés de la ville, réputée pour sa forte communauté LGBTQ+.

Les organisateurs locaux y voient une opportunité de célébrer l’inclusion sur une scène mondiale.
Pour les pays concernés, c’est au contraire une provocation préméditée.

La FIFA entre principes et diplomatie

Une position assumée

La FIFA défend son choix en rappelant que le football doit “accueillir tout le monde, sans discrimination”, et que la promotion de l’inclusion fait partie intégrante de ses engagements depuis 2022.

Une situation délicate

Mais cette prise de position la place dans une zone sensible :

  • d’un côté, les valeurs d’ouverture du pays hôte (États-Unis),

  • de l’autre, deux États qui criminalisent ou répriment fortement les identités LGBTQ+.

Le risque d’escalade politique est réel.

Une rencontre sportive désormais sous haute tension

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Si, sur le terrain, Iran–Égypte sera un simple match de poule, son étiquette “Pride Match” en fait désormais un événement critiqué.
C’est devenu l’un des matchs les plus scrutés du Mondial, pris entre combats sociaux, pressions diplomatiques et tensions culturelles.

En choisissant Iran–Égypte comme “match des fiertés”, la FIFA ouvre un front diplomatique et idéologique majeur, tout en revendiquant son rôle moteur dans la lutte contre les discriminations.
Tous les yeux sont désormais tournés vers l’Iran et l’Égypte, et comment la FIFA gérera-t-elle la suite ?

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