Les trois pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), Burkina Faso, Mali et Niger, entament une nouvelle étape stratégique dans leur coopération. Alors que leur retrait de la CEDEAO ne fait plus de doute, ils se réuniront à Bamako du 14 au 17 janvier 2025 pour discuter d’un projet phare : la création d’une banque d’investissement régionale.
Une banque pour catalyser le développement régional
Ce projet, porté par le président de la transition malienne, le général Assimi Goïta, vise à renforcer l’autonomie économique de l’AES. Contrairement à une banque traditionnelle, cette institution aura pour mission de financer des projets structurants capables de dynamiser la croissance économique et de favoriser la création d’emplois.
Parallèlement, des mesures complémentaires, telles que la création d’une centrale d’achat commune, sont envisagées pour optimiser l’approvisionnement en produits stratégiques et réduire les coûts pour les populations des pays membres.

Des actions pour l’intégration régionale
Au-delà de la banque, la réunion ministérielle abordera d’autres priorités pour la consolidation de l’AES :
• Renforcement des infrastructures de transport et de sécurité, essentielles pour faciliter les échanges et assurer un développement durable.
• Libre circulation des biens et des personnes, en vue de créer un espace économique intégré entre les trois États.
• Mutualisation des ressources stratégiques, grâce à la centrale d’achat commune.
Un avenir commun pour le Sahel
À travers ces initiatives, l’AES affirme sa volonté de bâtir une communauté soudée et résiliente. Ces efforts marquent un pas décisif dans la construction d’une intégration économique et politique, ouvrant la voie à un avenir plus prospère pour les populations du Sahel.