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7 rappeurs qui ont marqué l'histoire du genre musical en Côte d'Ivoire

Avant de devenir le "rap ivoire", le hip-hop apparu à la fin des années 80 en Côte d'Ivoire est passé par plusieurs phases. Grâce aux talents et au génie de nombreux rappeurs, il a été façonné pour correspondre aux réalités des ivoiriens jusqu'à devenir cette musique unique au pays. Alors qu'il semble renaître tel un phénix après son âge d'or dans les années 90, découvrez 7 des figures de proue du rap ivoire.

Abidjan city breakers

Comment parler de hip-hop ivoirien sans mentionner les premiers à avoir sorti une EP du genre ? ACB composé de Ziké, Shalamar, Franky, Pacôme et de Yves-Zogbo Junior a popularisé ce genre musical venu des États-Unis. Le groupe a notamment gagné en popularité grâce à l'émission «Zim Zim Flash» sur la RTI (Radiodiffusion Télévision Ivoirienne) lancé par Zogbo Junior. Les paroles de leur musique parlent à la population ivoirienne mais intègrent encore beaucoup d'éléments du hip hop américain, notamment avec des phrases en anglais.

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Alors que les jeunes de Côte d'Ivoire s'essayent de plus en plus au break, RAS vient révolutionner le tout. Composé de Turbo, Power et Scorpio, le groupe est le premier à inclure des mots de l'argot ivoirien, le nouchi, à leurs chansons. Et aidé par l'émission Variétoscope qui a choisi leur chanson « Agnangnan » comme morceau imposé des vacances, RAS prend le pouvoir pendant l'été 1989.

Le groupe CRAZY-B fondé par Angelo Dogba (Akou Ange Romain) et ses amis Sky Larock et Chase Boogie donne naissance au hip-hop fusion, une combinaison du hip-hop américain, de la jungle anglaise et de rythmes africains.

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En dehors de Crazy B, Angelo aura une belle carrière grâce aux hits "Dogba" et "Ne baissez pas les bras" qui le hissent au sommet des Hit-parades en Côte d'Ivoire et en Afrique.

Almighty (Bahoua Ange Maxime), chef de fil du Ministère Othentik a évolué dans un contexte différent de ses prédécesseurs. Le zouglou était né et plaisait de plus en plus aux ivoiriens et le coupé-décalé ne tarderait pas à sortir son bout de nez. Pourtant, les rimes de celui qui se fait appeler "le dieu du swing" séduisent le public. Malheureusement, il s'éteint en 2014 mais pas sans avoir marqué toute une génération.

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Garba 50 est un des groupes précurseurs du rap en nouchi, continuant ce que RAS avait commencé. Le groupe formé par Sooh et Oli est la voix des couches sociales défavorisées. Originaire de Yopougon, le duo dénonce, critique et gagne en popularité. Ils sont ce qui se rapproche le plus du rap ivoire d'aujourd'hui.

De la même génération que Garba 50 et Billy Billy, Guyso fait comme ses amis : décrire avec humour la réalité des ivoiriens. Son titre "Garba" fait sensation mais c'est grâce à son premier album "génération pressée pressée" avec pour single ‘’Au Lycée’’ qu'il est devenu le rappeur des adolescents et est devenu très populaire.

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Kiff No Beat est le groupe le plus influent des années 2010. Inspiré par Garba 50, l'un des membres du groupe Elow’n n’a d'ailleurs jamais caché son admiration singulière pour ce groupe qui a révolutionné notre musique. Mais Didi B, Joochar, Eljay, Black K et Elow'n vont eux aussi faire évoluer ce genre musical. Ils enchaîneront tube sur tube avant de décider de continuer l'aventure en solo.

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