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Tatouage, piercing, chaîne de pieds… Est-ce des signes d'une vie de débauche ?

Dans certaines sociétés, se tatouer, se percer ou même porter des chaînes de pieds, est signe de mauvaise vie. En Côte d'Ivoire, ces stéréotypes continuent d'alimenter les discussions. Avoir tous ces artifices sont-ils synonymes de vie de débauche ?

Une femme au piercing/Osmar Vasques

Une personne avec des tatouages, qu'ils soient visibles ou non, n'est pas bien perçue dans la société. Très récemment, une note du ministère des sports faisant même mention de l'interdiction du port du tatouage pour la présentation d'un concours à l'INJS. Pourtant, les tatouages ont longtemps été en vogue en Afrique à l'époque pré-coloniale. Ils étaient des signes distinctifs, des signes d'honneur. Ce changement de perception s'est notamment opéré quand les gangs et les bandits en Europe en avaient fait une marque d'appartenance.

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Tout comme le tatouage, les personnes avec un piercing sont perçues comme des personnes peu sérieuses ou des délinquants. Les seules parties du corps qui sont admises pour le piercing sont : les lobes des oreilles. Et ce n'est que valable que chez les filles. Les piercings au nez, au ventre, aux lèvres ou encore à la langue restent encore mal vus. Si au départ, en Afrique, précisément dans la tribu Mursi, c'était un signe de beauté, au fil des années et dans d'autres contrées, ils ont été utilisés négativement. En effet, en Rome antique, ils étaient utilisés sur les femmes esclaves pour pouvoir fermer le vagin et éviter ainsi les relations sexuelles entre esclaves.

La chaîne est un bijou qui se porte au cou, aux reins, à la tête, mais dès lors qu'elle passe au pied, c'est un problème. La raison est que dans certaines sociétés, surtout l'Egypte antique, le nombre de bracelets traduisait le nombre d'amants ou dans les clubs homosexuels, le sens de la chaine, que ce soit gauche ou droit, faisait passer des messages. Pourtant, dans d'autres sociétés, les chaînes de pieds sont prisées. C'est le cas des Peulhs et des Wolofs où le nombre de bracelets aux pieds traduit la richesse de la famille. Chez les Akans, lors de grandes cérémonies, on en met aux pieds pour les orner.

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L'acceptation de ces signes se fait de mieux en mieux et même si, à une certaine époque, ces signes ont eu des connotations négatives, aujourd'hui, c'est plus pour être à la mode. Des personnes se tatouent, se percent ou même portent des chaînes de pieds pour le plaisir. Cela n'a absolument rien avoir avec des signes ou des messages secrets qu'il faudra faire passer. Ainsi, se tatouer, se percer, porter des chaînes aux pieds, ne signifie pas vie de débauche.

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