Le samedi 25 février, quatre étudiantes Ivoiriennes boursières de coopération tunisio-ivoirienne inscrites à l'Université d'El Manar ont été victimes d'agression à la sortie de leur foyer universitaire à Ibn Khaldoum. Il en fut de même pour l'étudiante Gabonaise de l'Université Centrale qui a été attaquée devant son domicile au Jardin d'El Menzah 1.
Une situation qui illustre malheureusement bien le climat social actuel en Tunisie. Des violences à l'encontre des populations noires sont de plus en plus reportées et après le discours internationalement "jugé raciste" du président tunisien, les populations africaines craignent pour leur sécurité.
L'AESAT rappelle donc aux étudiants et stagiaires d'agir avec "prudence et à ne pas sortir cette semaine encore". L'association souligne toutefois avoir "pris note des diverses interventions des autorités pour nous rassurer et nous espérons que la situation sera assez stable pour nous permettre la reprise des cours à partir du 6 mars 2023."
En espérant que le calme revienne rapidement, les ressortissants africains font preuve de solidarité pour survivre.