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Miss Rwanda : l'organisateur du concours arrêté pour abus sexuels sur les candidates

Au Rwanda, un scandale vient entacher la réputation du concours de beauté national Miss. Plusieurs femmes auraient été des victimes d'un prédateur sexuel dans l'équipe d'organisation.

La Compétition Miss Rwanda/Miss Rwanda

La compétition a du être suspendue à cause de la récente arrestation d'un de ses responsables, Dieudonné Ishimwe, populairement connu sous le nom de Prince Kid, pour exploitation sexuelle présumée de candidats qui ont participé au concours de Miss Rwanda au fil des ans.

"Suite aux enquêtes en cours du Rwanda Investigations Bureau (RIB) sur les allégations d'abus sexuels des candidates de Miss Rwanda portées contre le PDG de Rwanda Inspiration backup, commises à différents moments de l'apparat, le ministère de la Jeunesse et de la Culture informe le public qu'il a suspendu les compétitions de Miss Rwanda dans l'attente des résultats des enquêtes", lit-on dans le communiqué du ministère rwandais de la Jeunesse et de la Culture publié le 9 mai 2022.

Cette arrestation fait suite au scandale sexuel qui a secoué Miss Rwanda après que l'actuelle Miss Rwanda, Nshuti Divine Muheto, se soit exprimée et ait partagé un enregistrement d'Ishimwe sollicitant des faveurs sexuelles. Le RIB a également arrêté Mme Elsa Iradukunda, la gagnante de Miss Rwanda 2017, pour avoir prétendument utilisé de faux documents dans le but d'entraver les enquêtes en cours.

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Le concours de Miss Rwanda, qui se présente comme le plus important concours de beauté d’Afrique de l’Est, est inclus dans la compétition de Miss World depuis 2016. Mais malgré ces bonnes statistiques et ce positionnement, le Rwanda ne pourrait ne pas prendre au sérieux ces allégations qui portent atteinte à la crédibilité du pays que le gouvernement Kagamé s'est évertué à redorer.

L'année dernière, c'était au Sénégal qu'un scandale sexuel avait éclaté. En effet, Fatima Dione, lauréate du concours Miss Sénégal 2020, avait affirmé avoir subi un viol qui l'a condamné à porter une grossesse non désirée. Elle imputait la responsabilité au comité d'organisation qui a créé les conditions de ce viol et a été incapable de la protéger. Amina Badiane, organisatrice du concours de beauté avait par la suite répondu à de telles accusations en ces termes : "Si on te viole, c’est que tu l’as bien cherché". Et cette année, c'est au tour du Rwanda de faire face à un scandale sexuel. Les concours de beauté cachent-ils une face noire ?

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