Il est revenu au ministre ivoirien de la Communication et de l’Économie numérique, Amadou Coulibaly, de donner cette nouvelle dans son allocution d’ouverture de la troisième édition de "Africa Cyber Forum" ( CAF) qui se déroule à Abidjan. Il s'est tenu le lundi 24 avril sur le thème : "Enjeux, acteurs et partenaires: quelles solutions pour sécuriser la transformation digitale de l’Afrique?".
Avec 5000 plaintes reçues sur la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité ( PLCC) et un taux de résolution de 50% environ, la cybercriminalité est évaluée à environ 6 milliards FCFA pour 2021.
La police scientifique en Côte d'Ivoire
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Selon le ministre, avec les chiffres reçus, cette situation crée "un ratio élevé". Il continue en disant "qu'au cours des prochains mois, nous aurons l’occasion de voir la création de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information ( ANSSI) et d’un Centre de supervision nationale des opérations de sécurité ( SOC)".
Le ministre affirme que ces instruments viendront renforcer le dispositif de sécurité nationale et permettront de progresser dans l’indice global de cybersécurité au niveau continental et international.
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La troisième édition du Cyber Africa Forum ( CAF), une plateforme d’échanges pour lutter contre les cybermenaces en Afrique, s’est ouverte ce lundi à Abidjan et devrait s’achever le mardi 25 avril 2023.
La cybercriminalité qui est définie comme une activité criminelle qui cible ou utilise un ordinateur, un réseau informatique ou un appareil mis en réseau, fait de la Côte d'Ivoire un pays à haut risque. On inscrit dans cybercriminalité le "broutage", insultes sur internet, diffamations en ligne...
