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Ce n'est pas la première fois que le député Tiémoko Assalé tient tête pour ses convictions

Le député Tiémoko Assalé est la tête de file du combat des populations contre la cherté de l'internet depuis que les compagnies de téléphonie mobile ont annoncé une augmentation du prix des données mobiles le 6 avril dernier. La révolte populaire et un boycott national des produits des téléphonies mobiles ont notamment obligé l'ARTCI et les compagnies à revenir à l'ancienne tarification. Une première victoire pour les ivoiriens, mais également pour cet homme politique qui a l'habitude d'aller à contre-courant et de faire valoir ses convictions.

Député Tiemoko Assalé

Assalé Tiémoko Antoine est un juriste de formation. Il a notamment été responsable d'une association de lutte contre les injustices et le chômage, "Ma Vie est dans ma Prise de Conscience" (MVPC). Repéré par l’ambassade des Etats-Unis, il a participé à la première promotion des Young African Leaders (YALI), une initiative lancée depuis 2010 par Barack Obama. C'est un activiste qui a également créé une organisation non-gouvernementale dénommée "SOS JUSTICE CÔTE D''IVOIRE" qui oeuvre dans le domaine des droits de l'homme et de l'assistance judiciaire.

C'est un épris de justice mais s'il a longtemps songé à devenir magistrat, c'est le journalisme qui sera sa première arme et son premier combat avant d'entrer dans la vie politique.

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M. Assalé a été journaliste et chef de département chargé des ressources humaines et des affaires juridiques du Groupe de presse "Le Réveil". Il a occasionnellement écrit des articles pour le quotidien "Le Nouveau Réveil". L'un d'eux publié le 14 décembre 2007 lui a d'ailleurs valu une condamnation d'un an de prison ferme pour "outrage à magistrat" et "diffamation envers le parquet". Il y avait dénoncé la corruption du système judiciaire.

"Bien qu'Antoine Assalé Tiémoko ne soit pas journaliste, il a été condamné à une peine de prison ferme pour un délit de presse. Nous rappelons aux autorités et aux magistrats que les peines de prison sont des réponses disproportionnées dans ce genre d'affaires. Les principales organisations internationales, à commencer par l'ONU, condamnent cette pratique", a déclaré Reporters sans frontières à l'annonce de ce jugement.

À sa sortie de prison, l'on croirait qu'il s'arrêterait là, mais Tiémoko revient en force. Après la crise post-électorale et l’arrivée au pouvoir d’Alassane Ouattara, en 2011, il crée l'hebdomadaire L’Eléphant déchaîné qui paraît en Côte d'Ivoire tous les mardi et vendredi. Il y continue de révéler la corruption et les affaires douteuses des politiciens.

Devenu député-maire de la commune de Tiassalé, Tiémoko n'hésite pas à tenir tête aux pouvoirs pour faire valoir ses opinions et convictions. On n'en attend pas moins d'un membre du parlement. Et son action contre la cherté de la vie pourrait définitivement lui faire gagner des points de sympathie auprès des populations et lui garantir de gravir un nouvel échelon de son plan politique.

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