Depuis 2017, la Côte d'Ivoire et les Etats-Unis d'Amérique ont signé une convention afin de rénover le boulevard de la Paix, reliant Attécoubé au Plateau. C'est un projet crucial pour la circulation dans la capitale économique. Ce chantier a conduit à des évacuations orchestrées par Ibrahim Cissé Bacongo, gouverneur du district d'Abidjan et secrétaire exécutif du RHDP, le parti au pouvoir. Pourtant, les financeurs américains sont mécontents des modalités d'indemnisation des populations affectées. Ils ont donc décider de suspendre ledit financement.
Suspension du financement américain : La rénovation du boulevard de la Paix en péril
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C'est une information d'Africa Intelligence. En effet, les États-Unis participent au financement de ces travaux via une convention signée entre l'État ivoirien et la Millennium Challenge Corporation (MCC), une agence américaine d'aide étrangère créée en 2004 par le Congrès américain. La MCC vise à financer des projets tout en veillant à la bonne gouvernance et à l'implication active des pays bénéficiaires.
En 2017, une convention entre la MCC et la Côte d'Ivoire a été financée à hauteur de plus d'un demi-milliard de dollars, donnant aux États-Unis une voix dans la conduite des projets. Cependant, en raison de critiques sur la gestion des évacuations et des lacunes dans les processus de compensation, les États-Unis ont suspendu leur financement des travaux de réhabilitation du boulevard de la Paix. De nombreuses personnes, enregistrées pour recevoir des compensations, sont toujours portées disparues dans les fichiers d’indemnisation.
L'indication des rues d'Abidjan
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Les acteurs du projet
Le président Alassane Ouattara a donc chargé son Premier ministre, Robert Beugré Mambé, de gérer les zones résidentielles touchées. La supervision du projet sur place est assurée par l'ambassadrice américaine Jessica Davis-Ba, tandis que le secrétariat général de la présidence ivoirienne, dirigé par Masséré Touré-Koné, est le principal point de contact avec les autorités américaines. L'entreprise Exp US Services a mené les études pour améliorer la circulation et la mobilité urbaine.
En réponse à cette situation, le groupe français de BTP Razel-Bec, responsable du chantier, a également suspendu les travaux. Suite à des négociations, les fonds du MCA-CI alloués à ces infrastructures routières devraient être réorientés vers d'autres projets. Malgré les difficultés financières, le gouvernement ivoirien a décidé de poursuivre les travaux de l'autoroute avec ses propres ressources.
