Depuis plusieurs semaines, l'organisation de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN 2023) est confrontée à un même problème qui revient : la vente des tickets. Les tickets finissent à la vitesse de l'éclair, pourtant les stades ont du mal à faire le plein. Certaines personnes parlent du désistement des supporters, pour d'autres, un grand nombre de places alors qu'on annonce le "sold out" des tickets est tout sauf normal. Où sont donc passés les tickets de match ?
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Lors des différents matchs amicaux en Côte d'Ivoire peu de temps avant la CAN, certains ivoiriens ont accusé les instances organisationnelles des matchs d'avoir vendus des tickets à des revendeurs notamment sur le match Côte d'Ivoire-Maroc. Selon eux, de nombreux revendeurs en ont profité en augmentant de manière significative les prix des billets. Les billets au marché noir étaient revendus au prix double.
Après des démentis de la Fédération Ivoirienne de Football, l'organisation de la CAN a repris son cours.
Pendant la CAN
C'est une grande première dans l'histoire de cette compétition, une partie des tickets est vendue en ligne afin de décentraliser l'achat. Quelques semaines après la mise en ligne de ces tickets, rupture de stock. Les supporters ont eu du mal à s'en procurer physiquement malgré la communication du COCAN sur les points de vente des tickets.
Force a été de constater que sur une capacité de 60 000 places que pouvait accueillir le stade Alassane Ouattara d'Ebimpé, seulement 38 000 étaient dans les gradins de ce stade. Un peu plus de la moitié. Pourtant, pour le match Côte d'Ivoire-Guinée Bissau, on en trouvait plus. Le COCAN a quelques heures du coup d'envoi a réouvert sa billetterie en ligne.
Pour le match Senegal-Gambie qui se joue à Yamoussoukro, les supporters se sont plaints du même problème : plus de tickets. Alors que des personnes revendent les tickets au prix triple.
Sur les réseaux sociaux, une campagne a débuté. Elle demande aux supporters de ne pas racheter les billets en dehors des zones agrées par le COCAN pour arrêter cette vente frauduleuse.
Le COCAN a fait un communiqué explicatif et a multiplié les zones de vente dudit sésame.