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Révolution dans le ciel ouest-africain : des billets d’avion jusqu’à 40% moins chers dès 2026 !

Un avion
Dès janvier 2026, les billets d’avion en Afrique de l’Ouest pourraient coûter jusqu’à 40 % de moins grâce à une réforme historique de la CEDEAO sur les taxes et redevances aériennes.
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À partir du 1er janvier 2026, voyager en Afrique de l’Ouest pourrait devenir beaucoup plus accessible. Les États membres de la CEDEAO ont décidé d’adopter une réforme majeure du transport aérien, officialisée par l’Acte Complémentaire A/SA.2/12/24 du 15 décembre 2024, en supprimant toutes les taxes sur les billets d’avion et en réduisant de 25 % les redevances passagers ainsi que les frais de sécurité. Une mesure qui promet de bouleverser le marché régional, où les coûts des vols sont actuellement jusqu’à 85 % plus élevés que la moyenne mondiale.

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Cette initiative vise à stimuler la mobilité des populations et à dynamiser le tourisme et les échanges économiques au sein de la région. Elle s’inscrit dans le cadre d'un cadre juridique solide issu de la Déclaration de Yamoussoukro (1999) sur la libéralisation de l’accès aux marchés du transport aérien en Afrique, des décisions successives de la CEDEAO (2003 et 2012) et de la Convention de Chicago de 1944 sur l’aviation civile internationale. En pratique, chaque État membre devra abolir quatre taxes spécifiques dans les douze mois suivant l’entrée en vigueur de l’acte :

  • la taxe sur les billets,

  • la taxe de tourisme,

  • la taxe de solidarité,

  • la taxe sur les voyages à l’étranger.

Parallèlement, les redevances de service passagers et de sûreté seront réduites de 25 %. Les États membres devront s’assurer que ces mesures respectent les principes internationaux de transparence, de proportionnalité aux coûts et de non-discrimination, conformément aux recommandations de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).

Actuellement, les coûts élevés des billets freinent le développement du secteur aérien ouest-africain. Cette réforme pourrait favoriser l’émergence de nouvelles compagnies aériennes et renforcer la compétitivité des acteurs existants. Les économies réalisées sur chaque billet pourraient atteindre jusqu’à 40 %, un véritable changement pour les voyageurs réguliers et occasionnels.

La CEDEAO a également prévu l’optimisation des activités non aéronautiques des aéroports, comme les concessions commerciales, la location de locaux ou les zones franches, afin de compenser la perte de revenus liée à la réduction des taxes et redevances. Cette approche montre que la réforme a été pensée de manière globale, en tenant compte de l’équilibre économique des infrastructures aéroportuaires.

Au-delà de l’impact économique, cette mesure pourrait renforcer l’intégration régionale. Des vols plus abordables faciliteront les échanges culturels et commerciaux entre les États membres, contribuant ainsi à la création d’un marché commun plus dynamique.

Enfin, cette décision s’inscrit dans une tendance mondiale de démocratisation de l’accès au transport aérien, en particulier dans les régions où les coûts restent prohibitifs. Grâce à cette réforme, la CEDEAO se positionne comme un acteur majeur de la transformation du ciel africain, avec un impact direct sur le quotidien de millions de personnes.

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