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5 faits historiques sur la Côte d'Ivoire que vous ignorez (peut-être)

En 62 ans d'existence, la Côte d'Ivoire a vécu plusieurs histoires qui ont marqué le pays. Si certaines ont fait le tour du pays et ont même été consignées dans des livres d'histoire, d'autres ont eu moins de chances. Découvrez 5 faits historiques sur la Côte d'Ivoire que vous ignorez (peut-être).

Felix Houphouët et Marie-Thérèse

C'était en 1963, 3 ans après la proclamation de l'indépendance de la Côte d'Ivoire. Il s'agit de plusieurs intellectuels du pays comme Jean Baptiste Mockey, Jean Konan Banny, Charles Donwahi, Ernest Boka, Anne Marie Raggi, Marie Sery Koré… qui sont accusés de complots contre le président de la République, arrêtés puis emprisonnés dans les geôles d'Assabou. Dans ces lieux, ils sont maltraités souvent même torturés. Ladji Sidibé, ami intime du président est même obligé d'avouer un crime qu'il n'a pas commis sous la contrainte des gardes. Ernest Boka, lui mourra des suites de ses blessures. Entre 1966 et 1967, le Président Felix Houphouët Boigny décide de les libérer progressivement puis leur présente des excuses officielles. Il a déclaré qu'il n'y avait jamais eu de complots en Côte d'Ivoire. Peu à peu, ces ex détenus ont réintégré la vie politique du pays et ont été indemnisés.

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Ce fait reste l'un des plus emblématiques de la Côte d'Ivoire. Des milliers de femmes ont défié l'autorité coloniale, seules, comptant sur la solidarité des unes et des autres. En 1949, l'administration coloniale emprisonne certains leaders du PDCI-RDA dont Bernard Dadié, Jean-Baptiste Mockey, Matthieu Ekra… à la prison de Bassam.

Ils sont accusés de troubles à l'ordre public. Emprisonnés depuis plusieurs mois, l'administration ne fixe aucune date de procès. Les femmes du parti, les mères, les sœurs, les épouses sont impatientes. Le 24 décembre 1949, près de 1000 femmes ont marché d'Abidjan vers la prison de Grand-Bassam à pied afin d'exiger la libération des détenus. Elles ont été battues, gazées au lacrymogène. Si cette action n'a pas eu de résultats immédiats, elle a permis de mettre la lumière sur cette injustice. Un an plus tard, ils ont été libérés.

Kragbé Gnabé, ivoirien, a en 1970 défie Felix Houphouët Boigny, président de la Côte d'Ivoire. Cette histoire a fini par lui coûter la vie. On parle de la première rébellion de la Côte d'Ivoire. Cette année-là, Kragbé Gnabé, en réponse à l'interdiction de la création d'un nouveau parti politique, le PANA, a décide de faire sécession et de proclamer le sud-ouest de la Côte d'Ivoire notamment le canton du Guebié, indépendant. Il nomme ce nouveau territoire "Terre d'Eburnie". Ce jour du 26 octobre 1970, le gouvernement ivoirien dirigé par Felix Houphouët Boigny a réprimé dans le sang cette révolte. On compte près de 1000 victimes exécutés selon les témoignages. Il a été arrêté et jusqu'à ce jour, on ne sait dans quelles conditions il est décédé.

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Une violente dispute a eu lieu entre Felix Houphouët Boigny et Thomas Sankara lors d’un sommet de la Communauté économique de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), à Niamey. C'est au tour du Burkina de prendre la présidence. Felix refuse et traite Sankara de gamin et de mal élevé. Quant à lui, il le considère comme un vieux gâteux. Les rapports ne sont pas au beau fixe jusqu'à l'assassinat de Thomas Sankara en 1987.

En 1963, Felix Houphouët Boigny est invité avec sa première dame aux États-Unis pour une visite d'État. À cette période, c'est rare de voir un chef d'État africain en visite d'État dans ce qui est considéré comme la première puissance du monde. Elle a duré un mois et a été une belle réussite. Cette visite a été facilitée par la première dame Marie-Thérèse Houphouët Boigny. En effet, celle-ci était comparée à la première dame américaine : Jackie Kennedy.

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