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5 présidents africains populaires qui ont marqué l'histoire

Le mode de système politique prédominant en Afrique est la démocratie. En plus de toutes ses composantes, elle est caractérisée par l'alternance du pouvoir. Pourtant, sous ces cieux tropicaux, l'alternance ne se fait pas toujours en douceur. Entre coups d'état et tripatouillage de la constitution, il existe des présidents qui se démarquent ou se sont démarqués.

Felix Houphouët Boigny/FHB

En 2000, Paul Kagame a hérité d’un pays qui avait été déchiré par un génocide. Pour reconstruire le pays, il a dû s’appuyer sur des guérilleros pour la plupart sans instruction et sur une poignée de cadres mal formés. Même les analystes les plus optimistes doutaient de ses chances. Mais 22 ans plus tard, le Rwanda fait partie des pays en Afrique avec une bonne croissance économique. Le pays est stable, prospère, unifié et, en grande partie, réconcilié. Les services sociaux, tels que l’éducation, les soins de santé, le logement et l’élevage sont fournis aux nécessiteux, sans distinction d’ethnie ou de région d’origine. Il est cité en exemple dans les conférences internationales sur le leadership.

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Venu par coups d'état à 2 reprises (1979, 1981), Jerry Rawlings est un militaire ghanéen qui s'est assuré que ses prises de pouvoir soient justifiées. En effet, à chaque mandature incompétente, Jerry prenait le pouvoir et essayait de stabiliser le pouvoir. Sa 2e période de règne (1981-2001) a assuré au Ghana une stabilité politique et une gestion économique compétente. C'est lui qui a instauré toutes les bonnes bases économiques et sociales du Ghana.

Elle est la première femme présidente d’Éthiopie et la seule femme chef d’État en exercice en Afrique depuis octobre 2018. Zewde a été nommée à l’unanimité par le Parlement. Depuis son élection à la présidence, elle a aidé le Premier ministre Abiy Ahmed à privatiser l’économie. Ces conseils ont permis au jeune Premier ministre d’acquérir l’expérience afin de mettre le pays sur la voie de la réalisation de son objectif : celle de devenir une économie à revenu intermédiaire de la tranche inférieure d’ici 2025.

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Jusqu'à ce jour, la mort de Thomas Sankara reste une blessure pour certains africains, surtout les panafricanistes. Thomas Sankara en était un. L'histoire raconte qu'il n'était pas très proche des présidents comme Houphouët Boigny qui militait pour une coopération avec la France. Après un coup d'état en 1983, il devient le président du Burkina Faso. Avec une idéologie de gauche, il a travaillé principalement sur des tâches d’éradication de la corruption, de lutte contre la dégradation de l’environnement, d’autonomisation des femmes et d’amélioration de l’accès à l’éducation et aux soins de santé, dans le but plus large de liquider la domination impériale. On lui doit le changement du nom de la Haute-Volta en Burkina Faso, ce qui signifie à peu près "terre de gens intègres" en Mossi et Dioula.

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Considéré comme le père de la nation ivoirienne, il est le premier président de la Côte d'Ivoire. On lui doit le développement économique du pays. Un peu controversé par rapport à ses accointances avec la France, il a dirigé en bon père de famille la Côte d'Ivoire pendant plus de 30 ans. Jusqu'à ce jour, son ombre plane sur les autres présidents qui lui ont succédé. Un parti politique porte même son nom et est composé d'une coalition de leaders politiques qui se disent ses héritiers.

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