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5 choses à savoir sur Ibrahim Traoré, le nouvel homme fort du Burkina
Ce week-end a été mouvementé pour le Burkina Faso. En effet, le pays des hommes intègres a été victime d'un nouveau coup d'État militaire le vendredi 28 septembre. Ibrahim Traoré, 34 ans, chef de la junte militaire, auteur du putsch a annoncé dans un communiqué lu à la télévision nationale que Paul-Henri Damiba était demis de ses fonctions. Qui est Ibrahim Traoré ? Découvrez 5 informations sur le nouvel homme fort du Burkina.
Capitaine Ibrahim Traoré/Getty Images
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Ibrahim Traoré après avoir rejoint l’armée du Burkina Faso en 2010, a été promu capitaine en 2020. Mais avant, il a été sous-lieutenant en 2012 puis lieutenant en 2014. Avant le coup d'État du vendredi, il était le commandant d’artillerie de la première région militaire basée à Kaya dans le centre nord du pays. Il occupait ce poste depuis mars 2022.
Universitaire
Ibrahim n'a pas toujours été militaire, en effet, il a étudié la géologie à l’Université de Ouagadougou où il a fait partie de l’Association des étudiants musulmans.
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Combattant
Le nouvel homme fort du Burkina Faso a participé à plusieurs occupations d'envergure contre le terrorisme. En effet, il était parmi les nombreux jeunes officiers qui ont combattu les rebelles sur les lignes de front pendant l’insurrection djihadiste au Burkina Faso. Il s'y connait donc en stratégie de lutte contre le djihadisme. Et c'est en connaissance de cause, que lui et ses hommes accusent Paul Damiba d'avoir opéré des choix "hasardeux" qui "ont progressivement affaibli" le système sécuritaire du pays.
Deux coups d'État à son actif
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En prenant la tête du pays ce vendredi 28 septembre, Ibrahim est à son deuxième coup d'État et ce, en l'espace de 8 mois. En janvier 2022, il faisait partie des soldats qui avaient installé Paul-Henri Sandaogo Damiba au pouvoir. Ceux-ci, estimant que Damiba avait trahi leur idéal commun, ils n'ont pas hésité à l'enlever 8 mois après.
Dirigeant du MPSR
Sa position de nouveau dirigeant du Burkina Faso fait de lui le nouveau chef du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) qui était dirigé par Paul-Henri Sandaogo Damiba.
Cette histoire ressemble sensiblement à celle de Thomas Sankara et Blaise Compaoré.
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