Ce vendredi 17 février, soit 15 jours après sa sortie de prison, Pulchérie Gbalet organise un point presse pour faire la lumière sur son activisme mais surtout son incarcération. Elle est certes libre mais privée de certains de ses droits notamment de celui de la liberté d'expression. Selon ses dires, il lui a été interdit de revenir sur les raisons de son emprisonnement. Quant à elle, respectueuse de la justice, elle obtempère non sans dénoncer cette violation de ses droits les plus fondamentaux.
Sortie de prison il y a quelques jours, l'activiste Pulchérie Gbalet a donné un point de presse dans lequel elle affirme qu'elle ne renoncera à rien et que la lutte continuera.
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"Me voilà en liberté, mais privée d'une partie de mes droits. Il m’a été interdit par la justice de mon pays de tenir des propos en relation avec les faits qui ont justifiés ma dernière incarcération, de même que d’autres interdictions dont je n’ai pas le droit de parler. Respectueuse de la justice, je ne peux que m'y plier, même si je sais qu'au-delà de ces injonctions, il ne m’échappe pas que je reste astreinte au respect du secret de l’information", lit-on sur son compte Facebook.
Après avoir remercié ses avocats et tous ceux qui l'ont soutenu, elle a affirmé sa volonté ardente de toujours lutter pour la liberté d'expression à travers son action civile. Plusieurs maux jonchent la société ivoirienne, il est important d'avoir un contrôle citoyen. "Ses avocats mèneront toutes les batailles juridiques pour faire triompher son droit à la liberté d’expression" et à la suite de cela, elle reprendra les sujets entamés.
Elle termine en appelant à la solidarité dans cette situation qui concerne tout le monde et annonce la possibilité de contribuer financièrement. Les modalités seront définies et publiées sur sa page officielle.
Rappelons qu'à sa sortie de prison, elle a rendu visite à Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo, des leaders de l'opposition.