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Outrage public à la pudeur : la justice ivoirienne se montre intransigeante

Des faits considérés banals par la population le sont moins pour le parquet. Le jeune homme qui avait inscrit sur une pancarte qu'il était disponible pour faire 10 coups, a été condamné par la justice ivoirienne.

Le garçon qui fait 10 coups/YAPO Yves Yannick

6 mois de prison avec 3 mois fermes, c'est la sanction que le sieur YAPO Yves Yannick, 28 ans, a écopé après avoir tenu pancarte où c'était écrit "Garçon qui fait 10 coups, c'est moi" dans les rues d'Abidjan.

Il a été déclaré coupable pour des faits de racolage actif et outrage public à la pudeur le 02 Août 2022 par le Procureur de la République.

Par cette condamnation, le Procureur de la république entend donner une leçon à tous ceux qui s'adonnent à ce genre de pratique et au racolage sur les réseaux sociaux. Il constate par ailleurs, avec regret, une expansion du proxénétisme, du racolage ainsi que de nombreuses autres atteintes à la moralité publique sur les réseaux sociaux. Aujourd'hui, ces nouveaux canaux de communication sont régulièrement détournés de leur usage originel par des jeunes filles et jeunes gens, qui s’en servent pour appeler explicitement et publiquement à des rapports tarifés.

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Le Procureur de la République en appelle au respect de la dignité humaine et de la moralité publique.

Il met en garde les personnes qui utilisent les réseaux sociaux comme lieu de débauche, les proxénètes ainsi que les personnes qui, par tous moyens, procèdent publiquement au racolage des personnes en vue de les provoquer à la débauche, et tient à leur indiquer qu’elles s’exposent à la rigueur de la loi pénale.

Il fait savoir que les administrateurs des pages ou groupes de débauche sont également passibles de sanction pénale pour complicité des infractions qui y sont commises.

Le Procureur de la République voudrait enfin, encore une fois, en appeler à une utilisation saine des réseaux sociaux, au sens de la responsabilité de chacun et surtout au strict respect des lois pénales.

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