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À la tête de la FIF, Idriss Diallo veut travailler avec Drogba

Nouvellement élu à la tête de la Fédération Ivoirienne de Football, Idriss Diallo a déjà des projets avec effet immédiat pour mener à bien son mandat. Revenu de la Mecque, il a accordé une interview à Jeune Afrique dans laquelle il a expliqué ses prochains plans pour la FIF.

idriss diallo
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"Il faut que nous parvenions à rendre le football professionnel ivoirien plus attractif. Si nous proposons de bonnes conditions aux joueurs, ils ne chercheront pas à partir très jeunes."

D’ici à la fin du mois d’août, un séminaire destiné aux 81 membres du collège électoral sera organisé. D’importants dossiers seront mis sur la table comme le statut des joueurs notamment la mise en application d’un salaire minimum pour les professionnels, celui des entraîneurs, le football féminin, la formation des jeunes… Ces reformes permettront d'avoir un championnat de meilleure qualité qui aura pour résultat d’attirer davantage de monde dans les stades, et donc d’augmenter les recettes de billetterie, d’attirer de nouveaux partenaires économiques, de revoir les droits télé à la hausse, de développer la vente de produits dérivés, comme les maillots…

"J’insiste sur le fait que je souhaite être un président d’ouverture, et c’est d’ailleurs pour cela que j’aimerais travailler avec Sory Diabaté et Didier Drogba, mes deux adversaires lors de cette élection."

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"Il nous faut donc trouver un sélectionneur dès le mois de mai."

Le contrat de Patrice Beaumelle est à son terme depuis le 06 avril dernier et n'a pas été renouvelé. Avec les grands moments sportifs qui approchent, notamment la Coupe d'Afrique des Nations 2023, Idriss estime que la FIF est dans l'urgence. En ce qui concerne le choix du nouvel entraineur, son idée est de confier la sélection à un duo composé d’un coach étranger, ayant de solides références, et d’un Ivoirien, qui possède ses diplômes d’entraîneur. Au bout de deux ans, il y aura eu un transfert de compétences entre le premier et le second, et l’Ivoirien pourra alors prendre la place du sélectionneur étranger. Une liste sera soumise bientôt au ministre des Sports, puisque c’est l’État qui prendra en charge les salaires des membres du staff technique.

La direction d'une organisation comme la FIF est aussi bien marketing que technique et cela, Idriss l'a bien compris. C'est la raison pour laquelle il envisage faire des voyages en Europe au siège de la Fédération Internationale de Football Association mais aussi au siège de Canal+ à Paris afin de rencontrer les dirigeants pour les remercier et renforcer le partenariat. Au niveau local, il travaille avec un pool de partenaires économiques qui sont prêts à travailler avec la FIF dont il ne peut révéler les noms pour l'instant. Bien évidemment ce pool n’est pas figé, et d’autres sponsors pourraient venir l’agrandir.

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"Les gens qui me connaissent et ceux qui travaillent avec moi savent que je suis intransigeant sur cette question."

Il veut que chaque intrant dans les caisses de la FIF soit utilisé pour le football ivoirien. Ses objectifs sont à la fois ambitieux et raisonnables : la première année, il souhaite faire passer le budget de l’instance de 6 à 9 milliards de FCFA (environ 13,7 millions d’euros) et le faire évoluer ensuite. Il a assurer être un président très attentif à tous les mouvements financiers.

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Idriss Diallo montre qu'il a cœur le renouveau du football ivoirien et qu'il est prêt à réunir tout le monde pour atteindre ses objectifs. D'ailleurs, le nom de sa liste était : Rassembler pour développer.

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