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6 festivals traditionnels à voir absolument si vous êtes en Côte d'Ivoire

Découvrez 6 festivals traditionnels à voir absolument si vous êtes en Côte d'Ivoire.
6 festivals ivoiriens populaires auprès des populations
6 festivals ivoiriens populaires auprès des populations

Popo Carnaval

Le Popo Carnaval, organisé dans la ville de Bonoua, est l'un des festivals les plus animés de la Côte d'Ivoire. Célébrant la culture Abouré, ce carnaval est un mélange de musique, de danse, de défilés de costumes traditionnels et de compétitions de beauté. Il attire des milliers de visiteurs chaque année, créant une ambiance de fête inégalée dans la région.

Abissa

Abissa est un festival traditionnel célébré par le peuple N'Zima à Grand-Bassam. Il marque la fin de l'année et le début de la nouvelle, symbolisant le renouveau et la purification. Les festivités comprennent des danses traditionnelles, des défilés de la royauté et des rituels sacrés. Abissa est une occasion unique de découvrir la richesse culturelle et spirituelle du peuple N'Zima.

Dipri

La fête du Dipri, qui se déroule en pays Abidji, est une célébration du nouvel an mais surtout de l'arrivée de ce peuple en Côte d'Ivoire. Tout comme chez les baoulés, on parle de sacrifice d'enfant royal et de traversée d'eau. Les festivités comprennent des démonstrations de puissance mystique à travers le "Kpon"*. C'est un événement à la fois festif et spirituel qui réunit les communautés autour de leur patrimoine culturel commun.

Sacraboutou

Sacraboutou est un festival annuel qui se tient dans la ville de Bondoukou. Cette festivité, originaire de la communauté des Chasseurs et guerriers Dioula-Donzo du Kbla de Donzosso, est devenue un événement incontournable pour l'ensemble de la population, réunissant et transcendant les différentes frontières sociales et culturelles.

Le Kouroubi

Le Kouroubi, une danse traditionnelle de réjouissance, est pratiquée par les jeunes filles de l'ethnie Dioula en Côte d'Ivoire, au Ghana par les "Wangara" (Dioula de Ghana) et au Burkina Faso. Elle est associée à des moments spéciaux de la vie des jeunes filles vierges ou célibataires sans enfant, comme leur dernière sortie avant le mariage. Dans le Gontougo, cette danse a lieu pendant la nuit du 27e jour (La nuit du destin) du Ramadan, de 22h à 2h ou 3h pour une pause, puis de 6h à 13h du 28e jour. C'est une occasion pour les jeunes filles proches du mariage de s'amuser avant cette étape importante de leur vie. Le Kouroubi permet également aux familles de montrer leur fierté envers leurs filles. Les danseuses éligibles au jeûne ne sont pas autorisées à manger ni à boire pendant cet événement.

Mori-Sawarila

Le Mori-Sawarila, originairement une danse guerrière, était traditionnellement exécuté pour accueillir les combattants lors de leur retour de guerre. Aujourd'hui, cette danse est pratiquée lors de la fête de l'Aïd al-fitr. Pendant le règne de Mori Touré, patriarche des Marabas, il a favorisé la paix en refusant d'entrer en guerre avec les peuples voisins. C'est à cette époque que la danse Mori-Sawarila a été initiée, symbolisant un esprit de réconciliation et de pardon. Ce festival englobe la musique, les contes et la danse, incarnant ainsi les valeurs de pardon et de coexistence pacifique. Le Mori-Sawarila, qui signifie "Mori a pardonné", rappelle les exploits guerriers de cet homme remarquable, tout en soulignant son engagement pour la paix et l'unité.

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