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Le Burkina Faso, le Mali et le Niger s'unissent pour former 'l'Alliance des États du Sahel'

Les régimes militaires du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont officialisé leur alliance défensive en signant la "Charte du Liptako-Gourma" le samedi 16 septembre. Cet accord a été annoncé par les délégations ministérielles des trois pays à Bamako, capitale du Mali. Ils forment l'Alliance des États du Sahel.

Assimi Goïta, chef de l'Etat du Mali

Ce pacte, qui a été à l'initiative du chef de la junte malienne, Assimi Goïta, établit formellement "l'Alliance des États du Sahel" (AES) et a pour objectif de créer une architecture de défense collective et d'assistance mutuelle.

Le sixième article de la charte stipule que toute atteinte à la souveraineté ou à l'intégrité territoriale de l'un des États signataires sera considérée comme une agression contre les autres parties, entraînant ainsi l'obligation d'une assistance et d'un secours, individuels ou collectifs, y compris le recours à la force armée pour rétablir et garantir la sécurité dans l'espace couvert par l'Alliance.

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Cela intervient dans un contexte de tensions dans la région, marqué par le coup d'État au Niger en juillet et les demandes répétées de la CEDEAO pour le rétablissement de l'ordre constitutionnel, y compris la libération du président déchu Mohamed Bazoum.

Le Mali et le Burkina Faso, tous deux dirigés par des militaires arrivés au pouvoir lors de coups d'État en 2020 et 2022 respectivement, avaient rapidement exprimé leur solidarité envers les généraux de Niamey après le coup d'État de juillet. Cependant, les autorités militaires du Niger maintiennent leur fermeté et détiennent le président déchu Mohamed Bazoum depuis le 26 juillet, l'accusant de "haute trahison".

Cette alliance compliquera la situation quant à l'intervention de la CEDEAO.

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