À partir d'avril de l'année prochaine, les citoyens de près de trente pays, qui jusque-là n'avaient pas besoin de visa pour visiter la Namibie pour des séjours de courte durée, devront désormais en obtenir un à leur arrivée. Cette décision est motivée par un manque de réciprocité, car il est bien plus complexe et onéreux pour les Namibiens de se procurer des visas pour se rendre dans les pays concernés. Toutefois, cette mesure suscite des débats au sein de l'industrie touristique namibienne.
Passeport Namibien (visa namibien)
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Parmi les nations touchées figurent des pays européens influents dans le tourisme namibien, tels que l'Allemagne, la France, et le Royaume-Uni.
Plusieurs acteurs du secteur touristique ont exprimé leurs préoccupations. Si pour certains comme Eben de Klerk, du groupe de réflexion local « Economy Policy Research Association » (EPRA), il y aura des répercussions économiques potentielles, pour d'autres, cette décision n'aura pas d'impacts significatifs.
Cette thèse, c'est Delphin Ilunga, président de l'association des tours opérateurs et safaris namibiens (TASA), qui la soutient.
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"Nous pensons que pour les familles, cela pourrait représenter une charge supplémentaire. Mais en général, nous croyons que cela n'aura pas un impact significatif, notamment pour les voyageurs individuels et les groupes organisés. Le produit touristique unique que propose la Namibie reste très attractif, et ce coût additionnel ne devrait pas constituer un obstacle majeur pour ceux qui souhaitent découvrir le pays", dit-il.
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Réciprocité des pays
Bien qu'il sera toujours possible d'obtenir un visa à l'arrivée sans trop de difficultés, le coût associé, environ 80 euros, est un facteur à prendre en compte, notamment par rapport à des pays voisins comme l'Afrique du Sud ou le Botswana, où de telles exigences n'existent pas.
Le gouvernement a expliqué que cette nouvelle politique vise à garantir l'équité et la justice dans les relations diplomatiques.
