Pour son premier meeting officiel en tant que président du PDCI-RDA, Tidjane Thiam a choisit la région de la Nawa, precisement à Soubré. Et lors de son discours, il a exprimé une critique virulente de la gouvernance du régime Ouattara, en mettant particulièrement en lumière la répartition inéquitable des richesses malgré la croissance économique notable du pays. Il a centré son discours sur la région de la Nawa, une zone économiquement prospère mais gravement déficiente en infrastructures essentielles.
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"Cette région, malgré ses richesses économiques évidentes, reste l’une des moins dotées en infrastructures. Cette situation regrettable conduit chaque année à de nombreux décès de femmes lors de l’accouchement. Les routes, essentielles pour l’évacuation des productions agricoles et la mobilité des personnes, sont encore trop peu nombreuses et souvent dans un état lamentable, voire inexistantes", a-t-il déclaré avec véhémence.
Pour Thiam, cette situation est intolérable, n'est pas acceptable et doit absolument changer. Lors de son premier meeting en tant que président du PDCI-RDA, il a utilisé des termes forts pour interpeller le régime actuel.
La responsabilité des hommes politiques
"Gouverner, ce n’est pas seulement la fierté d’être élu ou de se maintenir au pouvoir. C’est d’abord et avant tout apporter des solutions concrètes aux souffrances des populations qui nous ont accordé leur confiance. C’est véritablement se mettre au service des citoyens", a-t-il affirmé. Il a également rappelé l’importance de l’engagement envers le bien-être des citoyens.
Thiam a ainsi appelé à une révision profonde de la gouvernance actuelle, avec une insistance sur les responsabilités des dirigeants qui ne doivent pas se limiter à la gestion du pouvoir, mais doivent prioritairement viser à améliorer les conditions de vie des populations.