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Violences faites aux femmes : ces chiffres qui font froid dans le dos
La violence à l’égard des femmes et des filles reste la violation des droits humains la plus répandue dans le monde. "Les 16 jours d'activisme contre les violences basées sur le genre" est un événement organisé mondialement afin de mettre en place et promouvoir les multiples actions pour les protéger. À l'occasion, nous vous partageons quelques statistiques qui prouvent que cette lutte est pertinente et qu'il y a encore beaucoup à faire pour créer un monde juste pour les femmes comme pour les hommes.
Rape and gender violence is ripe in South Africa.
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Manifestation du Collectif des féministes du Sénégal contre les violences faites aux femmes, le 3 juillet 2021, place de l’Obélisque, à Dakar © SEYLLOU-AFP
JEUNE AFRIQUE
Selon des données partagées par ONU, en 2021, environ 45 000 femmes et filles dans le monde ont été tuées par leur partenaire intime ou d'autres membres de leur famille (y compris les pères, mères, oncles et frères).
Cela signifie qu'en moyenne, plus de cinq femmes ou filles sont tuées chaque heure par quelqu'un de leur propre famille. Les partenaires intimes actuels et anciens sont de loin les auteurs les plus probables de féminicides, représentant en moyenne 65 % de tous les meurtres commis par un partenaire intime ou un membre de la famille.
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1 femme sur 3 subit des violences basées sur le genre au cours de sa vie
Imaginez que dans vous ayez 3 amies, il y a de fortes chances que l'une d'entre elles ou plus ait été victime de violences dans sa vie. Ce sont donc environ 736 millions de femmes qui ont subi des violences physiques, psychologiques ou sexuelles.
Et ce chiffre est malheureusement inchangé depuis une décennie. C'est bien la preuve qu'il y a encore des efforts à faire pour protéger les femmes.
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1 sur 5 âgée de 20 à 24 ans a été mariée avant l’âge de 18 ans
Une manifestation contre les violences faites aux femmes, à Durban, en Afrique du Sud, en septembre 2019. RAJESH JANTILAL / AFP
Une manifestation contre les violences faites aux femmes, à Durban, en Afrique du Sud, en septembre 2019. RAJESH JANTILAL / AFP
pulse senegal
Les jeunes femmes sont très exposées aux mariages forcées et autres violences. Selon l'Organisation mondiale de la santé, parmi celles qui ont vécu une relation de couple, les taux les plus élevés (16 %) de violence conjugale au cours des 12 derniers mois sont signalés chez les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans.
En effet, une jeune femme (âgée de 15 à 24 ans) sur quatre ayant eu une relation de couple aura déjà été victime de violence de la part d’un partenaire intime lorsqu’elle atteint l'âge de 25 ans.
« Il est profondément inquiétant que cette violence généralisée des hommes contre les femmes non seulement persiste sans changement, mais qu’elle atteigne son pire niveau pour les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans qui peuvent aussi être de jeunes mères. Et il s'agit là de la situation avant les mesures imposant de rester chez soi prises du fait de la pandémie. Nous savons que les multiples conséquences de la COVID-19 ont déclenché une « pandémie occultée » de violence accrue contre les femmes et les filles », a déclaré la Directrice exécutive d’ONU-Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka.
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200 millions de femmes et de filles ont subi une mutilation génitale féminine/excision
Et selon l'UNICEF, on estime que 3 millions de filles risquent de subir des mutilations génitales féminines chaque année. La majorité des filles sont excisées avant l'âge de 15 ans.
Au-delà des chiffres qui sont présentés ici, ce sont des histoires de milliers de jeunes filles pour qui, nous pouvons agir. Les 16 jours d'activisme contre les violences faites aux femmes sont un bon moyen de vous rapprocher des différentes organisations et d'apporter votre pierre à la construction d'un monde plus égalitaire pour tous et toutes.
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